lundi 26 janvier 2009

Reggada


Reggada
Origines stylistiques Musique Marocaine.
Origines culturelles Chaine Berkane à Oujda Maroc
Instrument(s) typique(s) Bendir, Derbouka, Ghaita, Zamr, Flûte à 2 cornes
Popularité Musique traditionnelle populaire dans le Maroc Oriental

Genre(s) associés(s) Allaoui
Scènes régionales Berkane, Oujda,[Ahfir]], Taourirt, et un peu partout dans le Maroc Oriental.

Voir aussi Musique Maroca










La Reggada est une danse traditionnelle née dans les montagnes des Béni-Snassen (Berkane, Oujda, Zayo, Ahfir ...), répandue dans le rif voisin en raison d'une immigration massive des rifains dans les territoires Beni snassen, puis s'est enfin répandue de l'autre côté de la frontière algérienne (Maghnia, Oran...).

Sommaire

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Origine Tribale [modifier]

C'est à l'origine une danse guerrière des tribus Béni-Snassen ; les guerriers dansaient en signe de victoire sur l'ennemi, d'où l'usage du fusil ; les frappes de pieds au sol se font au rythme de la musique et symbolisent l'appartenance à la terre des Béni-Snassen.

Danse, rythme et instruments [modifier]

Cette musique est fortement rythmée par le bendir et la ghaïta ou le zamr (sorte de flûte à deux cornes). La Reggada est inspiré d'une autre danse guerrière el Alaoui venant de Oujda qui porte son nom en réfèrence a la famille des Alaouite grande famille puissante de Oujda. Une autre danse et musique similaire appelée el Arfa ou Arfaa qui porte son nom de la ville de Bou Arfa (ville au sud et dans la province de Oujda).

On la danse avec des mouvements d'épaules, un fusil (ou un bâton), en frappant des pieds contre le sol au rythme de la musique.

Origine du mot [modifier]

Une ville dans la région de Berkane portant le nom d'Aïn-Reggada (la source qui dort, en raison de son caractère capricieux, a donnée son nom à cette danse : l'origine de reggada vient de l'arabe dialectal "rgade" (dort), qui a donné "Reggadha" puis "Reggada").


Liens externes [modifier]

Biographie de Abidat Rma


C'est un art musical populaire de la région sous forme d'un groupe composé de sept personne et plus ,avec un chef de groupe nommé Mkadem c'est le leader vétu d'une Adjellaba qui le distingue des autres.le Mkadem a comme instrument un ciseau ou mkass (Mkass un ancien ciseau était pour but couper la laine des mouttons) ,ou tara (instrument musical rond ) .

Comme son nom l'indique, Abidat R'ma, cet art est inspiré du rituel de la chasse. Ce rituel, qui coïncide avec le début de la saison de la chasse, est fêté par des chants autant que par la danse. Au moment où le gibier est aux abois, des cris (hourras) s'élèvent pour pousser la proie, apeurée, à cesser toute résistance. Dans ce concert de cris, les chasseurs se livrent à une gestuelle comme pour pousser le gibier dans ses derniers retranchements.

Inspiré de la chasse, l'art des Abidat Rema célèbre également la saison des moissons. S'il est né de la période de chasse, il est utilisé souvent au moment des récoltes. A cette période, les Abidat Rema expriment la joie des paysans de récolter le fruit de leur travail, surtout quand les récoltes sont bonnes.

Aujourd'hui, cet art est toujours fort prisé par les Marocains. Les Abidat Rma sont fort sollicités pour les fêtes familiales (mariages , circoncision, etc). Ils le sont pour les soirées télévisées. Le secret de cette forte demande trouve son explication non seulement dans les chants ou musiques des Abidat Rma , mais aussi dans la théâtralisation de leur art. Au plaisir de l'écoute, se conjugue ainsi le plaisir de l'il. Au gré des mélomanes et des amateurs des spectacles vivants.


Djamâa El-Fna

cette palce se trouve seulement au maroc

Plus qu'une place, Djamâa El-Fna est un mythe qu'il faut voir, vivre, écouter, sentir. A elle seule constitue un but, une capitale à part dans la capitale, une place qui n'a rien à envier aux autres places européennes ou américaines, à ces autres lieux magiques où, au moins une fois dans sa vie il faut être allé.

C'est plus qu'une place, c'est encore une mer, une énorme scène de théâtre de 150 mètres sur 100, entre la Médina et la Koutoubia qui pointe vers le ciel, où le spectacle se transforme du matin au soir, où se concentre Marrakech toute entière, la population d'hier, vêtu à la berbère ou à l'Arabe avec ces femmes au visage voilé et les hommes aux longs manteaux épais ou légers, et la population d'aujourd'hui vêtu comme tous les jeunes actuels.

La place Djamaâ et-Fana est aujourd'hui ouverte. Elle n'a pas d'horaire à respecter. On peut y aller à tout moments. Depuis toujours c'est le coeur de la ville. C'est ici, "place des "trépassés" que les condamnés étaient exécutés dans les temps enciens. Il ya au moin trois place à voir, toutes différante. Au marché de la place vous trouverez de tout.

Des épices, pour rester dans le domaine culinaire : poivre, safran, cannelle, genièvre, cumin, noix muscade, piment en poudre. Et des montagnes de thé, surtout emporté de Chine, des cascades de feuilles de menthe. Il ne vous reste plus qu'à fermer les yeux est "regarder" avec le nez. "Regarder" et rêver alors que mille parfums vous entourons dans la tête, fruit des essences qui, avec le henné (la teinture que les femmes utilisent choisie par Mahomed comme symbole de la paix). Vous découvrirez dans de minuscules et mystérieuses bouteilles colorées. Au milieu de l'après-midi, sans que vous vous en voyiez aperçu, la place Djamaâ el-Fna s'est transformée en une grande scène de théâtre pour un spectacle se déroulant dans tous les coins. Il n'y a pas de billet d'entrée à payer. Seulement, parce que vous êtes touristes, si vous le voulez vous pourrez donner quelques pièces. Mais personne ne vous dérangeras.

Voici les mille personnages qui défileront sous vos yeux, il vous suffira de regarder autour de vous, de circuler d'un coin a l'autre de cette grande scène ou tout se déroule à terre, sur des tapis grands et petits, ou bien sur le sol même. Voici le charmeur de serpent; à coté de lui musicien tirera des notes aiguës de sa flûte, une fois le couvercle du panier soulevé, il jouera avec le serpent, lui appliquera de petit coup sur la tête, avec des gestes rapides, se saisissant de lui en des points précis. Les charmeurs de serpents font parti du mythe, eritage ancien d'une tradition sacrée venu, peut-être, jusqu'ici de l'Inde lointaine.

Avec le thé à la menthe l'eau des vendeurs sera pour vous lame liquide de Marrakech. Avec leurs vêtements rouges, leurs chemises blanche, leurs grands chapeaux d'où pendent des cordons de tissu et des coupes de cuivres brillant ou de laiton, prêts à l'usage, les vendeurs d'eau sont l'un des emblèmes éternels de Marrakech, du Maroc, mais aussi de tout le monde arabe. Ce sont les même, se différenciant seulement par le costume, qui se promènent sur les places d'Istanbul, dans les rues, où l'eau, manquant toujours, est sacrée comme la vie, est le bien le plus précieux, le présent le plus simple mais aussi le plus riche que n'importe qui pourra faire et qui vous seras toujours fais dans chaque maison, riche ou pauvre, dans laquelle il vous sera donné d'entrer.

Le Guembri (Hajhouj)


Le guembri, gembré, gembri, gambri ou gumbri est un instrument de musique à cordes pincées des Gnawa (Guinéens en arabe). On le trouve principalement en Afrique du Nord au Maroc (et au Mali) principalement où il a été apporté par les esclaves venant de Guinée. Il est aussi joué par les Touaregs et les Berberes. C'est un dérivé du n'goni africain.

Le sintir, sentir, el ajouj, ou hajhouj, de plus grosse taille qu'on trouve dans la musique extatique gnawa s'appelle parfois lui aussi guembri.


Lutherie [modifier]

Gnawas jouant guembri et qraqeb

Il est composé d'un manche rond de bois parfois tourné et parfois polychrome qui s'enfonce dans une caisse de résonance monoxyle piriforme en peuplier, dont la table de résonance est faite avec une peau de dromadaire tendue. Cette caisse d'environ 20 à 35 cm de long peut être aussi faite avec la carapace d'une tortue. Les trois cordes originellement en boyau ont été progressivement remplacées par du fil à pêche en nylon. Les chevilles en bois sont taillées au canif ou grossièrement tournées. Un sistre (sersèra) est inséré dans le manche. Le spectre musical est placé en basses fréquences.

Le sintir a trois cordes mais n'a pas de chevilles pour les tendre. À la place, on trouve un procédé de liens en cuir ou en nylon, semblables à ceux qu'on trouve sur la Kora. La caisse de résonance a une forme plus rectangulaire, presque carrée, avec les angles arrondis, décorée de clous de tapissier, et peut mesurer jusqu'à 55 ou 60 cm de long et de 10 à 15 cm de large. Le manche (à balai) se termine par une plaque de métal avec des anneaux qui font office de sonnailles. l'ensemble fait plus d'un mètre de long.

Jeu [modifier]

Accompagné de qraqeb (castagnettes en métal) et d'un gros tambour, le guembri est joué par le maâlem (le maître) pour guider la transe des adeptes, lors de rituels nocturnes appelés lila mêlant la fête (koyyou) et l'action thérapeutique (mlouk). Celle-ci est supposée permettre d'évacuer les divers maux dont souffre l'adepte concerné.

Le sintir est joué sur une seule corde mélodique, les deux autres n'étant que des bourdons jouées à vide. Il prend la place d'une basse,

Lien [modifier]

gnaouas


Les Gnaouas ou Gnawas sont, uniquement pour une partie d'entre-eux , des descendants d'anciens esclaves issus de populations d'origines d'Afrique Noire (Sénégal, Soudan, Ghana...); Le terme Gnawa identifie spécifiquement des marocains et la grande notoriété internationale des Gnawas du Maroc a imposé le nom Gnawa à leurs homologues du Maghreb. Il furent amenés par les anciennes dynasties qui ont traversé l'histoire du Maroc et en partie celles de l'Algérie et de la Tunisie, en commençant par l'empire Almohade pour les travaux et les bâtiments des palais et le renforcement des armées (garde noire reprise par les dynasties marocaines suivantes). La constitution en confréries des gnaouas à travers le Maroc s'articule autour de maîtres musiciens et/ou de rituel (les mâallems), des joueurs d'instrument (quasi exclusivement les qraqech (ou qrâqeb) – sorte de crotales – et le gambri), des voyantes (chouaafa), des médiums et des simples adeptes. Ils pratiquent ensemble un rite de possession syncrétique (appelé lila au Maroc, DiwanTranse. en Algérie) et où se mêlent à la fois des apports africains et arabo-berbères pendant lequel des adeptes s'adonnent à la pratique des danses de possession et à la

Le festival d'Essaouira au Maroc est un haut lieu de rassemblement annuel de ces confréries ou écoles.

Origines sacrées [modifier]

Selon de vieux et rares érudits Gnaouis, la musique et les rituels Gnawas, tireraient leurs origines du Vaudou. Ces pratiques ont du se métamorphoser pour survivre et adopter l'islam comme religion afin d'assurer leur continuité (de même pour leurs cousins qui ont dû adopter le christianisme en Amérique).

Pendant la période coloniale, plusieurs chercheurs et anthropologues tentent de comprendre et de classifier le système religieux au Maghreb. Les Gnawa sont, dès la fin du XIXe siècle, identifiés comme une confrérie religieuse populaire dont les pratiques thérapeutiques seraient l'héritage de cultes animistes subsahariens « importés » par des générations d'esclaves retenus au Maghreb.

Dans le Maghreb le terme " SOUDANI " est utilisé pour désigner toutes les populations d'origine sub-saharienne à la peau noire et par extension " esclave ou descendant d'esclave " quelque soit leur pays d'origine (et donc pas uniquement le Soudan ). Le terme " ABDE ou ABID " signifie clairement " esclave ou descendant d'esclave ou personne à la peau noire ".

En effet, les travaux sur le culte des saints maghrébins ou sur la traite négrière en terre d'islam ont tenté d'identifier la provenance de cette communauté et de ses pratiques rituelles en explorant l'origine du mot « Gnawa ». L'explication fournie par Maurice Delafosse en 1924, est restée pendant longtemps l'unique référence étymologique du mot et fut adoptée par des générations de chercheurs. Selon Delafosse, l'expression berbère akal-n-iguinaouen qui signifie pays des Noirs, aurait donné naissance au mot Guinée et au mot « Gnawa » par ressemblance phonétique. Gnawa, signifierait donc,par extension, Homme noir ou venant du pays des hommes noirs( Afrique sub-saharienne).

Toutefois, en l'absence de données historiques probantes, seules cette parenté phonétique a permis d'appuyer l'hypothèse de l'origine subsaharienne de cette communauté et de ses rituels. Les chercheurs contemporains admettent qu'il est difficile aujourd'hui d'identifier l'origine des Gnawa à partir de leur nom, d'autant plus qu'ils ne sont pas tous noirs, arabes ou musulmans. Ainsi, Il existe, au Maroc et plus précisément à Essaouira, des Gnawa berbères et des Gnawa juifs du fait de la présence de communautés berbères et juives dans cette ville.

D'autres confréries religieuses, dites d'anciens esclaves, apparentées aux Gnawa du Maroc, existent bel et bien mais sous des noms différents dans divers pays d'Afrique du Nord ".

Les rituels des Gnawa de Tunisie (appelés Stambali) et d'Égypte (appelés Zar), d'Algérie (appelés Diwane) ou du Maroc (appelés Gnawa) se ressemblent sur certains points points (attestant ainsi une origine commune) et divergent sur d'autres points du fait des parcours spécifiques que ces gnawa rencontreront dans les sociétés d'accueil au cours des siècles. En Libye, ce genre musical existerait dans le Fezzan sous le nom de "sambali".

les Gnawa sont culturellement et physiquement présents dans la société marocaine et à l'international comme le montrent le nombre important de travaux de recherches ou écrits et de sites sur les Gnawa du Maroc.

Afin de répondre à la question des origines de la communauté gnawa et de ses rituels, il est nécessaire de se tourner vers la structure du système religieux au Maroc et vers l'histoire de la traite négrière en terre d'Islam.

Ainsi, la fréquence des rencontres et des déplacements entre l'Afrique noire et blanche ne se limite pas aux échanges de communautés serviles. Ces échanges dans les deux sens n'ont pu que favoriser les relations entre les deux Afriques et préparer progressivement l'émergence de confréries telles que les Gnawa au Maroc, les Diwan en Algérie ou les Stambali en Tunisie et leurs autres homologues de Libye et d'Égypte.

De même que les ressemblances certaines entre les pratiques rituelles des Gnawa et celles des confréries soufis marocaine prouvent une véritable parenté spirituelle qui exclue la thèse d'un syncrétisme où une religion extérieure se serait simplement accommodée à une religion dominante. Il s'agit de la constitution complexe et progressive d'une communauté et d'une pratique religieuse, sur une longue période, par « strates diverses et par apports semblables »[1]. Il est plus judicieux de parler ici, pour répondre à la question des origines de cette communauté et de ses pratiques, d'une « synthèse »[2], plutôt que d'une forme d'accommodation, de métissage ou de syncrétisme.

Musique [modifier]

On parle de musique Gnaoui ( masculin singulier) Gnaouiya (féminin singulier) ou tagnaouite ( appellation berbèro-marocaine) . Gnaoua écrit aussi Gnawa est la forme plurielle.

Avec le tourisme important et les échanges artistiques entre le Maroc et l'Occident, La musique gnawa s'internationalise grâce des influences extérieures au Maghreb, pensons aux musiciens tels que Bill Laswell, Adam Rudolph, et Randy Weston, qui font souvent appel à des musiciens gnawas dans leurs compositions.

Les rituels gnawa portent une part de mystère et les entrées aux soirées thérapeutiques sont confidentielles. Au Maroc, le premier enregistrement de musique gnawa sera réalisé sur cassettes audio en 1975.

Cette musique Gnawa enrichit les autres musiques au Maroc (dont le Rap marocain), dans le monde ( fusion Jazz-gnawa, blues-gnawa, reggae-gnawa.....) et dans le Maghreb celle produite par des artistes franco-maghrébins (comme Gnawa Diffusion ou l'orchestre national de Barbès).Ainsi de grands standarts de la musique Gnawa comme " Allah Allah Moulana " se retrouvent dans de nombreuses compositions.

Pour des raisons financières, ces Gnawa du Maroc (qui ne sont pas tous des maalems c'est à dire des maitres musiciens ou de cérémonie) sortiront du rituel afin de présenter leur musique à un public marocain plus large ; s'inspirant de troupes acrobates ( auxquelles les marocains prêtent des pouvoirs) que l'on peut voir en particulier place Jemmaa el Fna de Marrakech ou dans les Moussem, ils vont développer et inventer des acrobaties (qui ne font pas partie du rituel) et enrichir leur tenue vestimentaire (habits chatoyants et coiffe avec un long pompon sur lesquels sont cousus des gris-gris ou petits coquillages blancs) afin d'attirer, amuser et distraire le public. En dehors d'Essaouira et avant leur renommée, Ils furent longtemps pris pour des amuseurs public.

Au Maroc uniquement , la musique Gnaoui est également représentée depuis peu par des groupes de femmes d'Essaouira (appelée Mqadamate féminin de maâlem). Leur musique se fait avec des Darboka, des plateaux en métal et parfois des Crakeb mais sans le Gambri à ce jour. Leur tenue ressemble à celle des hommes et leur danse est de forme conforme à celle du rituel.

La notoriété musicale de la musique Gnawa du Maroc ( voir musique marocaine) sort de l'ombre son équivalente algérienne (la musique Diwane dite Gnawa d'Algérie) qui connaît depuis peu un regain d'intérêt (voir musique algérienne).

Il faut espérer que les festivals d'Essaouira et de Béchar auront lieu dans tous les pays où ce genre musical existe. En Tunisie, cet art ganwa-Stambali semble bien porté par la population alors qu'en Égypte, la musique gnawa-Zar semble mourir. En Libye, aucune production de musique "sambali" ne nous arrive.

En acceptant l'existence de ce genre musical , les pays du Maghreb reconnaissent enfin la part africaine de leur culture et ouvre la porte d'un passé esclavagiste avec tous les sujets tabous qui l'accompagne.

Les puristes marocains du genre musical craignent une dénaturalisation du style dûs à des objectifs commerciaux parfois considérés comme excessifs ; d'autres applaudissent cet intérêt des artistes internationaux pour ce genre musical qui sort des frontières du Maroc ( et donc du Maghreb ) permettant ainsi aux artistes Gnawas une notoriété et une reconnaissance internationale ainsi que de meilleures perspectives financières. Des artistes comme Hassan Hakmoun, par exemple, organisent à grande échelle des spectacles pour touristes.

Notes et références de l'article [modifier]

  1. Jean-Louis Miège, « Remarques de géographie historique », in Abdelhafid Chlyeh (sous la dir.), L'univers des Gnaoua, Grenoble : Éditions La Pensée Sauvage 1999, pp. 11-24
  2. Majdouli Zineb, Trajectoires de musiciens gnawa , Paris : L'Harmattan 2007, pp. 123-141

Quelques maîtres gnaoua « Mâalems Gnaoua » [modifier]

  • Mâalem Iguider walid
  • Mâalem Boubker (Essaouira)
  • Mâalem Adil AMIMI (Essaouira)
  • Mâalem Sam (Casablanca)
  • Mâalem Essaid Salmane (Marrakesh)
  • Mâalem Daoui
  • Mâalem Hamid El Kasri
  • Abdeslam Alikane
  • Mâalem Seddik Smicka
  • Mustapha Bakbou
  • Allal Soudani
  • Hamsa Soudani
  • Hicham Merchane
  • Abderrahim Benthami
  • Abdeslam Belghiti
  • Hassan Boussou
  • Mahmoud Al Filali
  • Mahmoud Guinia
  • Maâlem Abdelkader
  • H'mida Boussou (Casablanca)
  • Mahjoub (Safi)
  • Abdellah Boulkhair El Gourd
  • Le defunt Maalem Damou Mohamed /Bechar/
  • Maalem Brahim Berrezoug dit /Garros/Bechar/
  • Maalem Ben Aissa ( alger )

Artistes fusion

Bibliographie [modifier]

  • Aydoun, Ahmed, Musiques du Maroc, Casablanca : Éditions Eddif, 1992.
  • Chlyeh, Abdelhafid, Les Gnaoua du Maroc : Itinéraires initiatiques, Transe et Possession, Grenoble : Éditions La Pensée Sauvage, 1998.
  • Claisse, Pierre-Alain, Les Gnawa marocains de tradition loyaliste, Paris : Éditions L’Harmattan, 2002.
  • Delafosse Maurice, « Les débuts des troupes noires au Maroc», in Hespéris, Revue de l’Institut des Hautes Etudes Marocaines, Tome 3, 1923.
  • Delafosse, Maurice, « Les relations du Maroc avec le Soudan à travers les âges », in Hespéris, Revue de l’institut des Hautes Etudes Marocaines, Tome 4, 1924.
  • Dermenghem, Emile, Le culte des saints maghrébins, Paris : Éditions Gallimard, 1954.
  • Doutté, Edmond, La société musulmane du Maghrib : Magie et religion dans l’Afrique du Nord, Alger : Éditions A. Jourdain, 1909.
  • Doutté, Edmond, « Essai sur l’histoire des confréries marocaines », in Hespéris, Revue de l’Institut des Hautes Etudes Marocaines, Tome 1, 1921.
  • Hell, Bertrand, Possession et chamanisme : Les maîtres du désordre, Paris : Éditions Flammarion, 1999.
  • Lapassade, Georges, La transe, Paris : Presses Universitaires de France, 1990.
  • Lapassade, Georges, Les rites de possession, Paris : Éditions Anthropos, 1997.
  • Majdouli, Zineb Trajectoires des musiciens gnawa, approche ethnographique des cérémonies domestiques et des festivals de musiques du monde, Paris : L'Harmattan, 2007
  • Michaux-Bellaire, Edouard, « L’esclavage au Maroc », in Revue du Monde Musulman, Volume IX, Paris : Éditions E. Leroux, 1910.
  • Miège, Jean Louis, Le Maroc et l’Europe, Paris : Presses Universitaires de France, 1961.
  • Miège, Jean-Louis, « Remarques de géographie historique », in Chlyeh, Abdelhafid (sous dir.) L’univers des Gnaoua, Grenoble : Éditions La Pensée Sauvage 1999.
  • Pâques, Viviana, La religion des esclaves, recherche sur la confrérie marocaine des Gnawa, Bergamo : Moretti et Vitali Editori, 1991.
  • Pâques, Viviana, L’arbre cosmique dans la pensée populaire et dans la vie quotidienne du Nord-Ouest africain, Paris : Éditions L’Harmattan, 1995.
  • Renault, François ; Daget, Serge, Les traites négrières en Afrique, Paris : Éditions Karthala, 1985